Activités prévues en 2025

Avant de se rendre sur le terrain, Jean-Claude donne un court exposé, pendant que des bénévoles s'attaquent à l'épluchage des légumes pour le repas de midi.

Un soleil matinal bienvenu a réchauffé le groupe qui s'est rendu à pied dans un verger du hameau de Goulaize .

Pendant ce temps, on s'active en cuisine...      

Après une démonstration de taille et de greffe tout ce petit monde s'est retrouvé à la salle des fêtes de Saint-Clément où les bénévoles avaient préparé un déjeuner autour du traditionnel "sac d'os" fourni par la ferme de la Martinie (Aveyron/présents au marché de Mur-de-Barrez le jeudi matin). La bonne humeur et la convivialité présidaient ce sympathique repas.

L'après-midi fut consacrée à la plantation d'un pommier Reinette de Maurs, apporté par Jean-Claude Gentil et assortie de ses conseils de plantation, à la ferme Degoul du Bos (commune de St-Clément). Une dernière démonstration de greffe puis la journée s'est terminée par la visite du magnifique troupeau de Salers des Degoul qui ont répondu avec plaisir aux questions des visiteurs.

Notre petite association de la montagne a retenu l’attention de la Communauté de Communes du bassin d’Aurillac (Caba), organisatrice de cette manifestation qui, cette année, a vu passer quelque 1300 visiteurs.

Fidèle à l’objet de l’association, "Les plantes en Carladès, usages et traditions", nous avons proposé à nos visiteurs de déguster des infusions de plantes récoltées sur le territoire : reine des près, sureau, origan, calament...

Un jeu de reconnaissance des arbres a eu beaucoup de succès ; il permettait aux visiteurs de vérifier leurs connaissances et éventuellement de les ajuster sur une douzaine d’échantillons d’arbres à partir de leurs feuilles et de leurs fruits d'automne.

Notre stand, bien situé, proche de l'entrée et du stand du syndicat des apiculteurs du Cantal, ainsi que de celui de l’Office National des Forêts a été très visité et a permis de nombreux et conviviaux échanges.

Un peu avant la fin du mois de juillet, c'est le bon moment pour cueillir du calament (calamentis grandiflora), appelé également Thé d'Aubrac bien qu'il pousse aussi bien chez nous dans les zones forestières légèrement ensoleillées.

Nous étions une douzaine pour cette sortie pendant laquelle le plus jeune n'était pas le moins actif !

Notre but n'étant pas d'en faire commerce, nous avons limité les prélèvements à nos besoins car il y en avait à profusion dans la forêt où nous sommes allés.

À gauche du calament fraîchement cueilli et à droite, vue au bord du chemin, une aconit tue-loup, extrêmement toxique, comme son nom le laisse supposer.   

Suzel, passionnée par son sujet, nous a fait découvrir cette botaniste et artiste accomplie et libre et ses magnifiques aquarelles naturalistes ;  Maria Sibylla est allée jusqu’au Surinam pour y étudier la flore et la faune sauvages.

Le public (malheureusement réduit, sans doute du fait de l’horaire un samedi matin) a été lui aussi passionné, et a pu se procurer et se faire dédicacer son livre :

Suzel Crouzet-Henry : Entre Nature, Art et Sciences   MARIA SIBYLLA MERIAN

(On peut se le procurer en contactant Suzel, on en trouve des exemplaires à la librairie Point Virgule à Aurillac, et à la librairie « Au café des livres » à Vic sur Cère.)

La précédente Fête de L'épilobe remontait à 2019, il était temps de s'y remettre ! La veille, il a fallu transporter les tables et les bancs, préparer l'éclairage pour le soir et monter le barnum. Depuis deux jours déjà, des volontaires s'activaient à remettre le four à pain en chauffe.

Préparatifs

Le matin du jour "J", cuisson du pain, aménagement d'un espace couvert dans une grange (au cas où il pleuvrait !), installation des tables. Pendant ce temps, préparatifs en cuisine chez de nombreux volontaires.

La cuisson du pain par Michel Liaubet

En plus du stand d'accueil de L'épilobe, trois autres stands avaient été installés :

• Les cueillettes d'Amélie avec Amélie Grange, botaniste
• Allan Cormier, arboriste élagueur et paysagiste
• Les Croqueurs de pommes du Cantal

Outre nos membres, les sympathisants et les visiteurs venus des environs, nous avons eu le plaisir de recevoir une nombreuse délégation de l'association du Bois-Verger venue en car de Maurs.

En dépit d'un temps menaçant, la météo a été tout à fait compréhensive puisque nous n'avons pas eu de pluie et que nous avons même pu dîner dehors.

Les intervenants

Ci-dessous, le stand d'Allan Cormier, arboriste élagueur et paysagiste, et une partie de celui d'Amélie Grange, botaniste "Les Cueillettes d'Amélie".

Ci-dessus, exposé sur l'apiculture par Michel Boucherat, dans sa grange, et présentation du nouveau site web de L'épilobe par Christian Grégoir.

Après-midi animée

Deux courtes randonnées avec identification des fleurs et plantes au long du parcours ont été organisées. Au retour, les participants pouvaient flâner entre les stands, bavarder, déguster une boisson fraîche ou une tisane, ou assister à une conférence. 

Ensuite, les musiciens sont arrivés et l'ambiance s'est bien réchauffée.

En guise d'apéritif, il a été servi un Vin de mai (Maitrank) maison, spécialité du Nord-Est de la France et du sud de la Belgique, à base de vin blanc, d'aspérule odorante, d'oranges et d'un peu de cognac (recette ici)

La préparation du dîner

A table !

Le lendemain, démontage, rangement et repas des bénévoles avec les restes...

L’accueil réservé à la fête par les habitants de La Roque, particulièrement par Michel Pichot, Bernadette Roudaire et Patrick Balagué, France de la Roque et Michel Boucherat, a largement participé au succès de la journée.

Un grand merci à tous les volontaires et aux bonnes volontés qui se sont manifestés pour cette fête !

Il s’agit, comme son nom l’indique, d’échanger des plants et des graines, mais aussi des idées autour du jardin et de la nature. Des activités portant sur ces thèmes sont proposées aux enfants – et à leurs parents.

L’épilobe a choisi de cueillir et présenter plusieurs fleurs de saison ; il s’agissait de  placer devant chaque fleur l’étiquette avec le nom lui correspondant, pas facile pour la plupart des joueurs, même si ce sont des fleurs très présentes vers chez nous… Occasion d’en discuter, d’en apprendre un peu plus, et bien sûr de déguster nos tisanes !

Ci-dessus, Jean-Pierre montre comment fabriquer un sifflet avec une branche de sureau.

La fraicheur et la pluie ont largement marqué et perturbé notre sortie à la Narse de Nouvialle, cette zone humide classée Natura 2000 pour la riche biodiversité qu'elle accueille, à 60 kilomètres d'Aurillac.

Nous étions accompagnés de Jean-Claude Gentil de la LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) et adhérent de longue date de L'épilobe. Il nous a proposé dans la matinée une observation des oiseaux sur la Narse de Pierrefite toute proche.

Nous avons pu observer la mouette rieuse, le foulque macroule, le fuligule milouin, la gallinule poule d'eau, le canard col vert et le canard souchet, le milan noir et le milan royal, les hirondelles de rivage…

Les photos d'oiseaux ci-dessous proviennent de Wikipédia, il y a respectivement : Canard souchet par Andreas Trepte, Foulque macroule par Philippe Amelant et Fuligule milouin par Dion Art.

Un chemin nous a permis de faire le tour du lac sans déranger les oiseaux et ce fut l'occasion de reprendre notre activité favorite d'identification des plantes.

Ci-dessous : Barbarée commune et Populage des marais

Ci-dessous : gros plan sur la Barbarée commune et sur la Populage des Marais.

Ci-dessous : Matricaire odorante ou discoïde et Lamier blanc

Ci-dessous :  Narcisse des Poètes et Silène arméria

Ci-dessous : Céraiste des champs, Onopordon à feuilles d'acanthe et fleur de Trèfle Incarnat

À midi, nous avons trouvé refuge dans la salle des fêtes de Coltines pour pique-niquer à l'abri des averses et nous en avons profité pour visiter ensuite le musée de l'agriculture auvergnate de Coltines en attendant que les averses se calment, une visite guidée par une animatrice passionnée bien intéressante.

Ci-dessous : l'église de Coltines

L'après-midi, nous avons tenté la visite de la Narse de Nouvialle, un ensemble de prairies humides et marécageuses qui présentent un intérêt tant floristique qu'ornithologique. Un botaniste devait se joindre à Jean-Claude, tous deux membres du collectif de défense de la narse menacée par un projet de carrière de diatomite. Les nombreuses averses ont fait renoncer le botaniste à nous accompagner.

Ci-dessous : Fluteau nageant, photographié par Christine Barbet entre deux averses à la Narse de Nouvialle

Téméraires que nous étions, nous avons cependant eu beaucoup de mal à nous repérer sur le site et la pluie a fini par nous faire renoncer.

Déroulement :
1.    Accueil/Renouvellement des adhésions
2.    Rapport moral et diaporama court sur les activités 2022
3.    Rapport financier
4.    Activités 2023
5.    Composition du C.A. 
6.    Diffusion du film sur la narse de Nouvialle
7.    Goûter et dégustation de tisanes.

Compte-rendu complet ici 

Quand on pense aux mousses, on pense souvent à "la mousse" alors qu'il en existe de très nombreuses. Aujourd'hui, nous avons regardé de près celles sur le trajet entre l'église de Vic-sur-Cère et la Cascade de la Conche. Au retour, Amélie nous a invité chez elle pour les examiner de près à l'aide de binoculaires.

	Certaines mousses assez rares ne sont pas faciles d'accès...
	La sortie avait été bien préparée par Amélie.

Cette année, nous avons consacré la sortie d’automne au repérage de 24 essences d’arbres et arbustes présentes sur le sentier, ceci en vue de préparer l’installation de panneaux dans le cadre d'un projet de mise en valeur du patrimoine forestier mené conjointement avec la communauté de communes.

Pour ne pas déroger à la tradition, nous avons partagé un pique-nique tiré du sac dans une ambiance très conviviale au lieu-dit La Roussière.

Pointage de l'emplacement des panneaux au pied des arbres, à gauche un peuplier tremble, à droite un érable sycomore.

Comme de coutume à L'épilobe, on ne se prive pas d'un moment de convivialité. En cette belle journée d'automne, on pique-nique à La Roussière.

Ce beau jardin, en accès libre toute l’année, propose sur 7 ha un concentré de nature (potager, prairies, jardins, haies, verger…). L’objectif de La Fête de la Plantelière est la sensibilisation à notre environnement. Nous y avons donc bien notre place, aux côtés de nombreuses autres associations et organismes impliqués dans la découverte et la protection de la nature.

Dégustations de tisanes bien appréciées, exposition sur les plantes comestibles, et jeu de reconnaissance de fleurs locales à partir de photographies – les visiteurs aiment toujours se confronter à ce type d’ exercice, permettant d’évaluer et de compléter ses connaissances ! 

Force nous est de constater que cette année, la floraison du calament est presque terminée en cette fin juillet, les chaleurs précoces l’ayant avancée. Il faudra en tenir compte pour les années suivantes, et prévoir la cueillette vers la mi-juillet. Toutefois, si les fleurs sont moins abondantes, les feuilles restent parfumées et nous en aurons suffisamment pour les tisanes à venir.

La balade ombragée en hêtraie nous offre aussi quelques beaux points de vue ; et nous y trouvons des épilobes, avec leurs premières graines "cotonneuses".

Fin d’après-midi autour d'un goûter bien mérité, fouace, tisanes, jus de pomme... 

Il nous restait tellement à voir et à apprendre, c’est peut-être sur la vigne que nous nous sommes le plus attardés.

Nous avons partagé le déjeuner et les multiples boissons et plats apportés par les adhérents du Bois Verger, en particulier une excellente gentiane, spécialité de Jean-Paul. Un très beau moment passé sous les frondaisons des arbres magnifiques de la famille Clot.

L’après-midi, nous avons suivi Monsieur Salvy dans ses forêts où il nous a expliqué l’importance de la gestion forestière.

Une journée tout aussi riche que la première avec des informations d’une autre nature.

À notre tour maintenant de recevoir les amis du Bois Verger !

Accueil et présentation par Jean-Claude Gentil, président de l'association. À droite un hôtel à insectes.

Explication d'une greffe sur un châtaignier et, à droite, une belle pomme précoce du verger.

Repas convivial dans le jardin de la famille Clot, suivi d'une visite commentée sur l'exploitation de la forêt par Monsieur Salvy.

Nous partons vers le haut du village, le Mas, puis le Puech ; à cette époque, la nature nous offre une multitude de plantes à observer.

Ci-dessus, de gauche à droite : Sceau de Salomon, épiaire des bois, cornouiller sanguin (fruits).

Ci-dessus : Berce commune, en bouton à gauche, en fleur et détail de tige à droite.

Arrivée  au belvédère du Rocher de la Mule qui  offre un superbe point de vue sur la haute vallée du Goul. Celle-ci se distribue en de nombreux vallons dont l’un d’eux abrite le village de Saint-Clément que nous apercevons au loin.

Partage d’un pique nique dans la cour de Yannick qui nous accueille à l’ombre bienvenue des tilleuls.

Retour par Valduchez pour regagner Raulhac où nous avons le plaisir de trouver une terrasse ombragée pour partager un dernier verre d’amitié .

Au passage, nous rencontrons ce troupeau d'Aubrac qui s'est mis à l'ombre.

Nous profitons d’une belle matinée pour effectuer nos cueillettes (14 présents, dont un très jeune passionné!) le long d’un circuit autour de Monjou, cuisinées et dégustées ensuite (12 à table). Bonne humeur et convivialité garanties !

En cuisine, la main à la pâte !

À table, apéro et dégustation !

Dessert original et apprécié : tourte de pommes aux orties, joliment décorée avec une pomme et son petit asticot !

Programme de l’après-midi :

1. Accueil des participants et renouvellement des adhésions ;
2. Rapport moral et diaporama sur les activités 2021 : avec la satisfaction d’avoir pu maintenir des activités en plein air malgré les contraintes sanitaires.
3. Rapport financier
4. C.A. : renouvellement au tiers ; appel de candidatures
5. Activités 2022 avec reprise de toutes nos activités, en particulier journée cuisine de plantes sauvages en mai. Nous retournerons au Bois verger de Maurs en juillet.
6. Divers / Projets . Nous serons présents les vendredis soir à l ‘AMAP de Vic sur Cère, avec un jeu de reconnaissance d’arbres à partir de branches.

 Le projet de sentier botanique à St Clément sur le thème des arbres, en sommeil depuis des années, a des chances d’être réactivé par l’Office du Tourisme dans le cadre des sentiers thématiques, un budget dédié à la biodiversité ayant été attribué à la Communauté de commune.  

 Suzel Crouzet nous présente et dédicace quelques exemplaires de son remarquable ouvrage sur Maria Sybilla Meriam, botaniste du XVIIe siècle. (On évoque à cette occasion la possibilité d’une conférence...) 

La réunion fut suivie d'une dégustation de gâteaux et tisanes, avec retrouvailles et échanges !

Cette année, nous étions accueillis par un jeune couple qui vient d’installer un verger au Thau de Thiézac, à 1100 m d'altitude.

Après cette visite, nous avons déjeuné à Saint-Clément. La vedette du menu qui a conquis tous les adhérents était le « sac d’os » en provenance de la Ferme de la Martinie. En fin de journée, nous sommes repartis sous 15 cm de neige !

Accueil avec une boisson chaude. Nous étions un bon groupe malgré le temps maussade.

Démonstration de taille d'un arbre fruitier par Jean-Bernard Roux.

Repas autour du fameux "sac d'os" , suivi d'un exposé par Jean-Bernard Roux.

L’épilobe n’est pas une association qui peut se prévaloir du qualificatif de « botanique »

Cependant, nous avons parmi nos adhérents une spécialiste avertie des plantes : Amélie. Ce jour-là, nous allons à la rencontre de plantes sans fleurs que nous remarquons à peine ! Eh bien, en compagnie d’Amélie, votre regard change du tout au tout sur les fougères, au point d’en savourer quelques-unes.

Des polypodes communs.

Un capillaire des murailles et des gymnocarpes du chêne.

Nous étions nombreux à faire le déplacement en covoiturage pour répondre à l’invitation de l’association du Bois Verger présidée par un fidèle adhérent de L’épilobe, Jean-Claude Gentil.

Après avoir été accueillis de façon très chaleureuse, nous avons pu bénéficier de nombreux conseils et expériences sur l’installation et la conduite d’un verger avec une multitude d’essences dont l’une d’elle, peu répandue à notre altitude en Carladès : les châtaigniers.

C’est à l’ombre de ceux-ci que nous avons partagé un excellent déjeuner particulièrement convivial.

L’après-midi, nous sommes allés randonner sur le sentier de Saint Etienne-de-Maurs au Moulin de Sénergues, un sentier botanique animé par Jean-Marie Labrunie, initiateur du Bois Verger.

Une belle journée riche d’enseignements, de rencontres et de partages.

Deux ans plus tôt, un samedi de novembre 2018, nous avions tenté ce même circuit ; des panneaux « chasse en cours » sur le chemin nous avaient incités à faire demi-tour, à passer de l’autre côté de la vallée et à faire une boucle par le moulin de Chambeuil. Cette année, nous avons repris le circuit au départ de Laveissière, un vendredi, jour où les chasseurs n’étaient pas de sortie !

Une dizaine de courageux s'étaient chaudement équipés en raison d’un temps glacial ! Les montagnes avaient revêtu leur tenue de saison : arbres roux dans le brouillard,  sommets saupoudrés de neige, qui ne manquaient pas de charme malgré le froid. 

Par une montée assez raide le long du ruisseau et de la cascade de Pierre Taillade avant de passer sous le Puy de Seycheuse, nous rejoignons le buron de Peyre Gary de l'Or dont les murs nous abritent quelque peu du vent glacial pour pique-niquer.

Le point de vue est magnifique mais nous ne nous attardons pas trop car reprendre la marche semble le seul moyen pour se réchauffer !

Nous poursuivons donc vers l'Est par le GR400, dont ce tronçon est une variante du Chemin de Compostelle, avant de redescendre sur Laveissière.